Un hôtel, une terrasse, et mon regard qui chaque jour se noie avec délectation dans la baie de Naples. En vacances depuis quelques jours au pied du Vésuve ou presque - voilà qui me change du Mont des arts - , je ne puis détacher mon attention des îles qui, au loin, semblent frémir et flotter sur la ligne d'horizon. Elles sont trois et toutes 'littéraires', à leur façon. Sur ma gauche, Capri, la plus célèbre, là où Malaparte, l'auteur de Kaputt s'est fait construire un villa à la fois superbe et démesurée que le cinéma a par la suite rendu célèbre. A droite, Procida, la plus plus petite, mais qui est aussi l'île d'Arturo, grand roman d'initiation de la romaine d'Elsa Morante. Et entre les deux, Ischia, à la fois la plus grande et la plus verte, île chérie entre toutes par l'écrivain napolitain Erri De Luca.

(dernier livre paru : Les poissons ne ferment pas les yeux. Collection Du monde entier. Gallimard)
PS : l'intrigue se déroule sur l'île d'Ischia.
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