1250, des béguines vivent de manière éparse dans le nord de
Bruxelles, juste en dehors de la première enceinte de la ville. Elle se réunissent pour prier dans la chapelle Notre-Dame de
la Vigne. Le prêtre qui officie se nomme René Breeteyck.
1252, le grand béguinage est fondé autour de cette chapelle.
L’évêque de Cambrai, dont dépend le doyenné de Bruxelles leur donne l’autorisation
de construire un enclos avec des maisons d’habitations individuelles leur
permettant de vivre en communauté. On dénombre 1084 maisons sur une superficie de 7 ha.
1579, des troubles religieux secouent Bruxelles, le
culte catholique est interdit. Les calvinistes pillent la chapelle.
1584, elle est complètement démolie et vendue pièce par pièce à des particuliers.
1657, la domination protestante s'achève. Début de la reconstruction
de l’église des béguines, nommée Saint Jean-Baptiste. Inspirée de l'église
des Jésuites toute proche. L’architecte brabançon Lucas Fayderbe élève un édifice
de style baroque italo-flamand. Sa
décoration dérive de l’église de Gesù à Rome, avec comme intermédiaire l’église
st Michel de Louvain. La façade est une des plus belles d'Europe.
1660, les premiers visiteurs sont éblouis. La nef a des proportions amples. Les arcades sont hautes. Le
transept bien dégagé.
1675, reliefs, corniches en ressaut et bas-côtés sont
achevés.
1676, l’église est consacrée.
1801, l’église devient une église paroissiale.
De 1866 à 1904,
elle subit une série de restaurations.
1869, on y installe des autels, des confessionnaux, la
chaire de vérité et l’orgue Van
Hool-Vermeersch.
1936, le bâtiment est classé par arrêté le 5 mars.
de 1962 à 1980, le parement est partiellement renouvelé.
2000, un incendie ravage sa toiture qui est immédiatement restaurée.
On utilise du chêne de la Loire.
2013, décembre. 150 personnes y dorment depuis 3 semaines. Des Afghans, sans papiers. Dans l'indifférence générale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire